Chartreuse, Verdon, Sainte Baume, Jura.
Le ciel des Alpes de Haute Provence
En montant au col des Leques, la clue de Taulanne.
Chartreuse, Verdon, Sainte Baume, Jura.
Non ce n’est pas le parcours d’un prochaine épreuve ultra, mais le seul nom que j’ai trouvé pour cet article fourre tout, histoire de réanimer Unlimited Miles qui sommeille depuis plus de trois semaines.
Des cyclosportives en vrac.
30 août 2008-La Préalpes : musclée et confidentielle.
Au coeur du massif de la Chartreuse, le désert d'Entremont.
(photo: Sebastien Gissinger)
Après avoir réintégré le peloton cyclosportif lors d’une Alpigap assez plaisante, la Préalpes se positionnait idéalement dans le calendrier pour nous permettre de nous dégourdir les jambes avant des vacances que nous attendions avec impatience du côté de Castellane. Le parcours de cette cyclo propose un parcours attrayant et sportif, très bien détaillée par Sébastien Gissinger sur son blog (http://voiron.cyclosport.over-blog.com/article-21117042.html). A l’image de la semaine précédente, j’étais plutôt satisfait de ma prestation même si un manque cruel de rythme se faisait sentir. L’organisme réagissait correctement aux sollicitations en prenant bien soin de ne pas trop monter dans les tours. Sous un soleil de plomb, je termine 12e au scratch, il me manque un petit plus pour intégrer le top ten. Sur le plan sportif, l’épreuve a été dominée par de très bons coureurs de la région, Petiot, Boissy, Inaudi, Fritsch, Ougier, que des garçons qui n’ont pas l’habitude de faire dans la dentelle. Retrouvez l’excellent compte rendu de Sébastien sur la Préalpes (http://voiron.cyclosport.over-blog.com/article-22372426.html).
Un petit bémol pour cette épreuve au caractère confidentiel : un public composé essentiellement de coureurs dont une écrasante majorité opte pour le petit parcours. Le cyclo de l’arrière garde du peloton qui préfère le grand parcours se retrouve complètement isolé, livré à lui-même avec des carrefours qui ne sont plus gardés. C’est dommage, le cyclosport repose sur le brassage des niveaux, et la Préalpes possède de nombreux atouts pour en faire un rendez-vous sportif convivial dans la région Rhône-Alpes.
14 septembre 2008 – Les Bosses du 13 : un maillot vert et une pizza.
Mistral au petit matin sur Marseille.
(Photo Serge Guillobez)
Deux semaines de vacances plus tard nous voilà au départ du grand rendez-vous de fin de saison des Bouches du Rhône. L’équipe des Bosses du 13 réalise chaque année le tour de force impressionnant d’organiser une épreuve de masse de plus de 2000 concurrents en zone périurbaine. Et si vous connaissez les pratiques marseillaises en terme de comportement routier, ce petit miracle mérite d’être souligné. Pour Laure et moi, les Bosses du 13 était l’occasion de revêtir les maillots verts des Patrouilles Cyclos, mouvement visant à sensibiliser les cyclosportifs en matière de comportements plus responsables. Cependant nous constaterons qu’il reste encore beaucoup de boulot pour que le message passe dans certains esprits. Preuve en est, cet échange entre Laure et un concurrent surpris en cours de délestage d’emballages papiers :
« Qu’est-ce que tu dirais si je jetais mes mer… dans ton jardin ? »
« Roule ! » Répond le gars, pour ne pas dire « Ta gueule, fais pas ch… »
D’un point de vue sportif, l’épreuve a été dominée par la classe d’un Bruno Mestre tonitruant qui a avalé les Bosses à plus de 34km/h de moyenne avec une avance confortable sur ses poursuivants. Si Bruno avouait connaître un petit coup de mou dans la tête il y a quelques jours, aujourd’hui il déclare ne jamais s’être senti aussi fort sur un vélo. Je veux bien le croire. Bravo le facteur de Castellane.
Mauvaise journée pour le team Rico : Laure accuse un coup de fatigue, pour ma part j’effectue une course à contretemps, décroché dans l’Espigoulier, retour dans le paquet du côté de Nans les Pins en compagnie de Jérome Outhier. Le groupe s’est scindé en deux, nous nous battrons maintenant pour une place dans les dix. Malheureusement, une descente trop ambitieuse de l’Espigoulier sur Gémenos et une petite erreur de pilotage dans un lacet ont stoppé net mes ardeurs. Un virage à gauche mal négocié et me voilà à terre. Le retour sur Luminy sera douloureux : et une pizza, une !!
20 Septembre 2008 – La Forestière : qui a mis du plomb dans mes bidons ?
Je m’étais décidé deux jours avant à faire le déplacement à Arbent à proximité d’Oyonnax (Ain et Haut Jura), histoire d’effacer la déception des Bosses du 13 et égayer cette première semaine de retour au boulot.
Malheureusement les dieux de la socquette légère n’étaient pas avec moi sur les routes de la Forestière. Il y a des jours comme cela, on regarde les étriers de freins : « Ce n’est pas possible, ça doit frotter ! », on regarde les boyaux : « ce n’est pas possible je dois être à plat ! », on se retourne : « ce n’est pas possible, je dois de tirer un tracteur ! »
Non, rien à faire, impossible de trouver une explication mécanique à ce plantage absolu. Le jour sans dans toute sa splendeur, le cardio qui plafonne à 138 pulsations moyenne sur une cyclo, du jamais vu ! 40e scratch, j’ai connu des jours meilleurs.
Ceci dit, cette cyclosportive mérite le déplacement tant elle possède d’atouts. Une organisation solide où tout est parfaitement huilé, sécurisé, encadré. Ceci s’explique par la présence de la logistique matérielle et humaine de l’épreuve VTT la Forestière organisée le lendemain. Le parcours est plaisant, offrant un relief varié où se succèdent portions vallonnées et portions roulantes, pour une distance totale de 145km et 2000 mètres de dénivelées.
Malgré cette panne de jambes j’ai pris du plaisir à rouler sur des routes qui m’étaient inconnues à des vitesses bien plus rapides qui si j’étais à l’entraînement. Il fallait cependant faire abstraction du brouillard qui nous a joué des tours du côté du col du Berthiand.
Au fin fond des Alpes de Haute Provence coule le Verdon.
Temps fort des vacances, nous avons établi notre camp de base du 31 août au 6 septembre à Castellane, à l’entrée des Gorges du Verdon. Véritable coup de cœur, cette petite vallée enclavée, éloignée de toutes agitations citadines, est une formidable porte ouverte vers une multitude d’itinéraires variés dont les limites seront seulement marquées par votre imagination. Il y a beaucoup à dire sur Castellane et ses environs, beaucoup de photos en stock, nous avons manqué de temps pour tout voir. Voici quelques clichés avant un futur article plus complet.
Le Point Sublime.
Castellane.
Le lac de Castillon
Le Canyon du Verdon.
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