C'était au mois d'Août 2012...
Les années météorologiques se suivent et ne se ressemblent pas! Nous avons eu l'hiver avant l'automne, il n'y a plus de saisons ma petite dame! Sujet fabuleux qui permet d'alimenter les discutions d'ascenseur sans avoir l'impression de dire trop de conneries. Débutez la journée avec un magnifique : "C'est la première fois que je vois autant de neige/pluie/soleil/vent… à cette période…" et c'est le jackpot assuré, vous aurez l'air intelligent!
Si il n'y a plus de saisons, pourquoi ne pas faire un petit retour en arrière, c'était au mois d'août de cette année, histoire de rompre toute tentative de cohérence chronologique dans les bribes de publications de ce blog qui tente de ressurgir du passé (oufff!).
C'était au mois d'août 2012, en pleine période de vélo cagnard, quand les pieds cuisent à feu doux sur les semelles carbones, quand la transpiration s'invite sur les lunettes et dessine de belles courbes blanchâtres sur le cuissard, quand la barre chocolatée malheureusement embarquée se transforme en Nutella et qu'on en fiche plein les manettes et le maillot, quand la bouche devient pâteuse, quand les fontaines se transforment en oasis salvateur, quand le bruit d'une bière que l'on débouche fait perdre la raison. La liste pourrait être encore longue tant la palette des sensations procurées par le vélo estival est vaste.
Même avec la mise au repos de ce blog, je me suis surpris épisodiquement à emporter l'APN dans la poche pour ramener quelques clichés pixélisés, témoignages électroniques d'instants éphémères sur la route où le seul objectif est de profiter de ce qui m'est offert par ce qui reste de naturel dans notre environnement.
De temps en temps j'aime bien regarder ces photos stockées électroniquement, je les apprécie pour ce qu'elles sont: des souvenirs de paysages et de sensations vécues auxquelles j'accorde du sens, et non de belles photos. Mon vieux Lumix de 2007 marche encore par je ne sais quel miracle, et d'autres savent faire beaucoup mieux que moi dans le domaine de la photo.
Avec l'avènement du numérique, l'accumulation des photos n'est plus un problème, dans la masse on en trouve toujours une jugée potable, les autres finissent à la poubelle. Le support numérique remplace l'album photo, l'écran et les pixels remplacent le papier, combien de photos numériques ai-je faites développer? Pas beaucoup! Les publier ici permet de faire un tri, trier restera toujours un dilemme!
Je ne vous imposerai pas le supplice de la localisation géographique et des chiffres, les spécialistes les connaissent bien mieux que moi et auront tout de suite reconnu ce col méconnu du grand public. ça commence par "Tour", ça finit par "let", et il y a "ma" au milieu, alors?
D'autres photos pyrénéennes à venir… (Zut j'ai donné un indice)!